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Terrorisme et extrémisme

Fleurs sur les lieux d'un attentat.
Notre pays a été plusieurs fois la cible d'actes de terrorisme ou d'extrémisme, comme lors des attentats de Bruxelles du 22 mars 2016.

Une attaque terroriste ou extrémiste peut prendre différentes formes :

  • Une attaque contre une soft target (un lieu public, où de nombreuses personnes sont présentes).
  • Une attaque, un sabotage ou un piratage d'une infrastructure vitale (par exemple, le réseau électrique, les nœuds de transport, les systèmes de paiement électronique).

Plusieurs motifs peuvent être à l’origine d’une attaque terroriste ou extrémiste tels que des croyances religieuses, opinions politiques, ou encore des convictions sur des sujets sociétaux.

L'Organe de coordination pour l'évaluation de la menace (OCAM) a fixé le niveau de menace générale au niveau 3 (sur 4). 

AVANT

  • Vous repérez un objet suspect : composez le 112 et signalez l'incident à la police. Ne le touchez pas. Un colis suspect est un colis qui n'a pas sa place à un endroit donné. On peut songer à un sac à dos abandonné, un sac dégageant une odeur étrange ou un sac dont des câbles s'échappent.
  • Vous repérez une personne suspecte : composez le 112 et signalez-la à la police. Une personne suspecte est une personne qui n'a pas sa place à un endroit donné. Il ou elle peut être suspect(e), car il/elle a un comportement étrange ou il/elle porte des vêtements qui ne correspondent pas à son environnement (par exemple, un lourd manteau en été).

PENDANT

En cas d'explosion :

  • Conservez votre calme. Quittez les lieux dès que possible, si vous pouvez vous éloigner du danger en toute sécurité. Si vous ne pouvez pas partir, restez calme et attendez que les services de secours arrive.
  • Couvrez-vous le nez et la bouche pour éviter de respirer des poussières, des gaz ou autres substances toxiques.
  • Interpellez d'autres personnes pour les prévenir ou composez le 112.
  • Restez à proximité de l'incident (hors de la zone de danger) pour être pris en charge par les services d'urgence.
En présence d’une personne armée :
  • Quittez les lieux dès que vous le pouvez, en toute sécurité.
  • Vous êtes à l'intérieur ou vous ne pouvez fuir :
    • Cachez-vous et allongez-vous sur le sol.
    • Restez à l'écart des portes et des fenêtres. Éteignez la lumière. Si vous le pouvez, essayez de verrouiller les portes ou de les bloquer.
    • Restez calme. Mettez votre téléphone portable sur silencieux.
    • Composez le 112 si vous le pouvez ou utilisez l'application 112 qui vous permet de chatter si vous ne pouvez pas parler.
Vous êtes dans un endroit sûr, loin de l'incident :  
  • Restez où vous êtes (de préférence à l'intérieur). Évitez de vous déplacer, vous ne gênerez ainsi pas le travail des services de secours.
  • N'allez pas sur place pour voir ce qui se passe.
  • Informez votre famille que vous êtes en sécurité, de préférence par SMS ou par les médias sociaux.

APRÈS

  • Certains lieux publics sensibles peuvent être fermés après une attaque terroriste, par exemple, les écoles, les bâtiments publics... Informez-vous. 
  • Une attaque terroriste peut entraîner un choc post-traumatique. Parlez-en à votre médecin ou appelez le 107 si vous avez besoin d'une oreille attentive.

Impact et probabilité

Attaque ou sabotage contre une infrastructure vitale. Impact: impact moyen. Probabilité: possible.Attaque contre un soft target. Impact: impact moyen. Probabilité: probable.En 2018, le Centre de crise National a coordonné pour la Belgique une évaluation des risques à grande échelle. Plusieurs experts ont évalué différents risques en fonction de leur probabilité et de leur impact sur les personnes, la société, l'environnement et l'économie.

Pour le risque « Attaque ou sabotage contre une infrastructure vitale », l'analyse est la suivante :

  • Impact : impact moyen.
  • Probabilité : possible.

Pour le risque « Attaque contre une soft target », l'analyse est la suivante :

  • Impact : impact moyen.
  • Probabilité : probable.

Important : nous sommes en train de mettre à jour ces pages sur base de la nouvelle analyse nationale des risques en Belgique. Vous trouverez un rapport de synthèse de ces résultats ici.

Que font les autorités ?

Divers partenaires publics et services de sécurité collaborent quotidiennement dans la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et la radicalisation, par exemple l'Organe de coordination pour l'évaluation de la menace, la Sûreté de l'État, la Police fédérale, le Service général de renseignement et de sécurité (SGRS, Défense), etc. Ils échangent des informations, sont responsables de la stratégie terrorisme et extrémisme, y compris le processus de radicalisation (Stratégie T.E.R.) et sont en contact avec les services de renseignement étrangers.

L'OCAM fournit également des évaluations ponctuelles et stratégiques des menaces, sur une échelle de 1 à 4.

  • Niveau 1 - la menace est faible.
  • Niveau 2 - la menace est moyenne.
  • Niveau 3 - la menace est grave.
  • Niveau 4 - la menace est très grave.

Sur base de ces analyses, des mesures de précaution et de protection visibles et moins visibles sont prises pour protéger la population, les personnalités et les institutions importantes.

En cas d'attaque terroriste ou de prise d'otages, la Belgique dispose d'un plan d'urgence national. Une telle situation d’urgence a généralement un impact national et nécessite une réponse immédiate. Pour des raisons de sécurité, le contenu du plan d'urgence n'a pas été rendu public.