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Risques géopolitiques

Hall d'entrée du parlement européen à Bruxelles.
Les risques géopolitiques naissent lorsque l’évolution des relations internationales entre pays mène à des tensions. De tels risques peuvent être causés intentionnellement ou non et avoir un impact important sur notre pays.

La Belgique, via son analyse de risques (BNRA 2018-2023), en retient 4 principaux :

  • Les menaces hybrides : un ensemble de techniques ou actions coordonnées menées par un acteur (étatique ou non) ayant pour objectif d’influer négativement sur le bon fonctionnement de notre pays et de ses institutions sans être détecté. La Belgique se concentre prioritairement sur les vecteurs suivants : actions physiques violentes, désinformation, attaques cyber et atteintes au potentiel scientifique et économique. Ces moyens d'actions (et d’autres vecteurs potentiels) sont souvent utilisés de manière combinée.
  • L’espionnage par un autre pays: l’espionnage est défini comme “le recueil ou la livraison d'informations non accessibles au public, et le fait d'entretenir des intelligences de nature à les préparer ou à les faciliter.” Il s’agit surtout d’informations politiques, économiques, technologiques, militaires ou scientifiques à propos des infrastructures essentielles du pays. Les moyens d’obtenir ces informations sont l'espionnage humain, le cyberespionnage ou d’autres moyens technologiques et l’objectif est, par exemple, d’influencer certaines décisions ou d'obtenir un pouvoir scientifique ou économique.
  • La pénurie de pétrole et de carburant. 
  • Les conséquences sociales de la (trans)migration

AVANT

PENDANT

  • Protégez vous lorsque vous vous rendez à l’étranger. Consultez pour cela les conseils de la Sûreté de l’Etat et du SPF Affaires Etrangères.
  • Ayez conscience que des informations délibérémment fausses sont diffusées sur Internet.
    • Consultez toujours les canaux d’information officiels des autorités et les médias reconnus, pour vous assurer que l’information que vous recevez est fiable. 
    • Faites attention à ce que vous partagez en ligne. Si vous ne savez pas qui est l’auteur d’une information, ne la partagez pas.
  • Protégez votre ordinateur et vos données personnelles. Consultez pour cela les conseils qui se trouvent sur notre page “cybercriminalité”

APRÈS

Pas de recommandations spécifiques.

Impact et probabilité

Menaces hybrides. Impact: impact faible. Probabilité: très probable. Espionnage des infrastructures belges par un autre pays. Impact: impact faible. Probabilité: très probable.Pénurie de pétrole/carburants. Impact: impact important. Probabilité: très probable. Conséquences sociales de la (trans)migration. Impact: impact très faible. Probabilité: très probable. En 2018, le Centre de crise National a coordonné pour la Belgique une évaluation des risques à grande échelle portant sur la période 2018-2023. Plusieurs experts ont évalué différents risques en fonction de leur probabilité et de leur impact sur les personnes, la société, l'environnement et l'économie.

Pour le risque « menaces hybrides », l'analyse est la suivante :

  • Impact : impact faible.
  • Probabilité : très probable.

 

Pour le risque « espionnage des infrastructures belges par un autre pays », l'analyse est la suivante :

  • Impact : impact faible.
  • Probabilité : très probable.

Pour le risque « pénurie de pétrole/carburants », l'analyse est la suivante :

  • Impact : impact important.
  • Probabilité : très improbable.

 

Pour le risque « conséquences sociales de la (trans)migration », l'analyse est la suivante :

  • Impact : impact important.
  • Probabilité : très improbable.

Que font les autorités ?

Les services belges de renseignement et de sécurité se chargent de la gestion des risques géopolitiques, chacun dans leur domaine. Il existe en outre différentes collaborations interdépartementales qui travaillent à rendre notre société plus résiliente face à ces risques et à les combattre activement.

Un exemple de collaboration interdépartementale est la plateforme sur les menaces hybrides, au sein de laquelle des experts peuvent échanger de l’information et collaborer afin d’étudier la problématique dans toute sa complexité et ainsi, de la gérer de manière efficace et coordonnée.