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Acteur extrémiste religieux

L’extrémisme religieux, dans le cadre de l’Évaluation nationale des risques en Belgique, se limite au salafisme djihadiste. Le salafisme est un courant de l’islam sunnite dont les adeptes souhaitent suivre littéralement le Coran. Ils veulent ramener la société à l’état dans lequel elle se trouvait à l’époque du prophète. 

Le salafisme djihadiste approuve le recours à la violence et aux actions militaires pour imposer la foi. Des actes terroristes contre les ennemis de l’islam sont également autorisés par ce courant.

Attention: Un acteur ou auteur n’a pas de causes ni de conséquences, mais des motifs et des méthodes. Les causes et les conséquences associées à ces risques doivent donc être interprétées en conséquence. 

Que pouvez-vous faire ?  

Il n’existe pas de conseils spécifiques pour ce risque.  

Consultez nos conseils généraux à suivre avant, pendant et après une situation d’urgence.  

Les extrémistes de gauche peuvent diffuser de fausses informations. Soyez critique vis-à-vis des informations que vous lisez en ligne. Lisez ici des conseils sur la manière de gérer les informations trompeuses.  

Impact et probabilité 

Les chiffres relatifs à la probabilité et à l’impact décrivent un acteur d’extrême gauche d’ampleur extreme. La BNRA décrit théoriquement un tel scénario comme suit : 

  • Il s’agit des groupes État islamique et Al-Qaïda. 
  • Ces organisations terroristes sont actives dans la planification, l’exécution et l’encouragement d’attentats dans les pays occidentaux ou contre des intérêts occidentaux dans les pays où elles opèrent. 

Comment lire ces résultats ? 

Dans le cadre de la BNRA, les experts ont évalué 3 scénarios par risque : considérable, de grande envergure ou extrême. Chaque page présente les résultats du scénario pour lequel le score probabilité x impact est le plus élevé. Cela ne signifie pas que ce scénario se produira de cette manière ou qu’il est le plus probable. En savoir plus sur la manière d’interpréter correctement les résultats.

Probabilité

Moyen

Impact humain

Très faible

Impact sociétal

Faible

Impact environmental

Pas d'impact

Impact financier

Faible

Que font les autorités ? 

Divers partenaires publics et services de sécurité collaborent quotidiennement dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et la radicalisation, par exemple l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM)la Sûreté de l’Étatla Police fédéralele Service général de renseignement et de sécuritéla Défense, etc. 

Ils échangent des informations, mettent en œuvre la stratégie de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, y compris le processus de radicalisation (stratégie T.E.R.) et coopèrent avec les services de renseignement étrangers. 

L’OCAM fournit également des évaluations ponctuelles et stratégiques des menaces, sur une échelle de 1 à 4. 

  • Niveau 1 - la menace est faible 
  • Niveau 2 - la menace est moyenne 
  • Niveau 3 - la menace est grave 
  • Niveau 4 - la menace est très grave 

Sur la base de ces analyses, des mesures de précaution et de protection visibles et moins visibles sont prises pour protéger la population, les personnes et les institutions importantes. 

En cas d’attaque terroriste ou de prise d’otages, la Belgique dispose d’un plan d’urgence national. Une telle attaque ou prise d’otages a généralement un impact national et nécessite une réponse immédiate. Pour des raisons de sécurité, le contenu du plan d’urgence n’a pas été rendu public.