Ce 2 octobre, plus de 2 millions de citoyens ont reçu un message BE-Alert
Ce 2 octobre, un nombre record de plus de 260 communes et 3 provinces ont testé la plateforme d'alerte BE-Alert lors d’une journée de test national. Au total, 1.960.000 sms sur base de la localisation, 614.700 sms aux personnes inscrites, 40.800 appels vocaux, et 353.000 e-mails ont été envoyés. Cette année, une attention particulière a également été portée aux personnes porteuses de déficiences auditives.
Tester une utilisation croissante du système
Le test national BE-Alert est le rendez-vous annuel des utilisateurs de la plateforme BE-Alert. Il est effectué de deux manières : via des messages aux personnes inscrites et via des messages aux personnes se trouvant dans des zones déterminées.
Pour les villes, les communes et les provinces, c’est l'occasion idéale de s’entrainer au fonctionnement de la plateforme d'alerte.
Pour le Centre de crise National, ce test est essentiel pour vérifier la capacité et la vitesse d'envoi des messages lors d'un pic d'utilisation et garantir la bonne information des citoyens pendant une situation d’urgence.
Pour le citoyen, le test BE-Alert conscientise sur le système en tant que source fiable d'informations officielles pendant une situation d'urgence.
Au total, plus de 260 villes et communes, 2 provinces et la région de Bruxelles-capitale ont participé au test cette année, principalement via des messages tests par SMS. Il s’agit du plus haut taux de participation de l’histoire de BE-Alert.
Au total, plus de 2.500.000 de sms ont été envoyés, dont 614.700 aux citoyens inscrits et 1.960.000 sur base de la localisation. Plus de 353.000 e-mails ont également été envoyés, ainsi que 40.800 messages vocaux.
Au cours des prochaines semaines, le Centre de crise National évaluera ce test en détail avec tous les partenaires et en tirera les conclusions pertinentes.
Une première évaluation montre que certaines communes ont connu des problèmes techniques et certains retards dans l’envoi des messages vers leur population. Cela peut en partie s’expliquer par le nombre record d’utilisateurs (260 communes, 2 provinces et la région de Bruxelles-capitale) qui se sont connectés en même temps sur la plateforme d’alerte. Lors d’une situation d’urgence réelle, il n’y aurait jamais autant d’utilisateurs connectés en même temps.
SMS sur base de la localisation
En coopération avec le Centre de crise National et les trois opérateurs télécoms, plus de 1.960.000 SMS ont été envoyés sur base de la localisation dans une zone géographique précise.
Concrètement, cela signifie que toutes les personnes présentes dans la zone sélectionnée, et en possession d’un téléphone portable au moment du test, ont reçu un message. Ce message a également été envoyé aux personnes qui ne sont pas inscrites à BE-Alert.
Ce test basé sur la localisation a été organisé en collaboration avec 22 villes et communes, 2 provinces et la région de Bruxelles-capitale.
Lancement d’une collaboration pour les publics vulnérables
Cette année, le Centre de crise National initie également un nouveau projet d’optimalisation des messages BE-Alert pour les publics vulnérables. Une campagne spécifique sera ainsi lancée et testée auprès d’un panel de personnes porteuses de déficiences auditives.
Ce projet sera mené sur plusieurs années avec des focus différents chaque année, en fonction des besoins et des déficiences.
Pourquoi s’inscrire à BE-Alert ?
Malgré les possibilités techniques, comme les alertes sur base de la localisation par exemple, il est toujours important pour les citoyens de s'inscrire à BE-Alert. En effet, il est possible d’encoder jusqu’à 5 adresses et ainsi d’être informé, même lorsqu’on se trouve en dehors de la zone géographique de l’incident. Il peut s'agir de conditions météo extrêmes, de pollution de l'eau potable ou d'un incendie, par exemple. L'inscription se fait gratuitement sur www.be-alert.be.
Pour toutes vos questions sur BE-Alert ou sur le test, n’hésitez pas à consulter nos FAQ : FAQ | BE-Alert